jeudi 31 décembre 2015

.

       On demanda au philosophe Bertrand Russell (1872-1970), le fondateur de la logique moderne, ce qu’il chérissait entre tout.
      
       Il répondit :

       
      — Les mathématiques et la mer, la théologie et l’héraldique ; les deux premières parce qu’elles sont inhumaines, les deux autres parce qu’elles sont absurdes.





dimanche 20 décembre 2015

ce que je crois

Je suis prêt à croire, avec Roussel, au « bexium », à l’« étanchium », à la « Raie Esturgeonnée », à l’« érythrite », à la « résurrectine », à l’oiseau « iriselle », aux « émerauds » (aphaniptères parasites de la pyrole calédonienne), à ses évangiles reconstitués, à l’histoire refondue, à tout exactement ce qu’il dit. Mais de là à penser qu’un homme pourrait prendre une aiguille de machine à coudre pour un marteau-pilon, même sous le charme d’un ensorcellement provoqué à la seconde opportune, non !

Jean Ferry
Une étude sur Raymond Roussel
Arcanes [Eric Losfeld], 1953, p. 102

Markus Raetz
Raymond Roussel (1980)

samedi 12 décembre 2015

il ne faut pas confondre...

Mix & Remix

« Après un emploi de magasinier dans un dépôt d'importation de peluches et un autre où il imprime des t-shirts, il travaille comme guet au sommet du beffroi de la cathédrale de Lausanne de 1991 à 2001 : il crie l'heure aux quatre points cardinaux de 22 heures à 2 heures. » (Wikipedia)



avec

Plonk et Replonk

« L’un est Plonk, qui plante le clou. L’autre est Replonk, qui l’enfonce. Le troisième, parfois surnommé Esperluette, tend le prochain clou au premier. Mais souvent, ils inversent les rôles. » (id.)



(car il se pourrait que tous les quatre ne soient pas suisses...)




mardi 8 décembre 2015

ni

Arnold Schönberg, le dodécaphonique,

avec

Arnold Schwarzenegger, le culturiste.

mardi 1 décembre 2015

des dos


libraire : Cici James
Singularity&Co, Brooklyn, New York
(corps peint par Adam Dushole / photo de Bill Wadman)


vendredi 27 novembre 2015

liseuse

& voyez comme c’est faute d’examiner ce qu’il a entre les mains que le lecteur sur tablette ne réalise pas que ce qu’il fait ainsi apparaître à volonté n’est qu’un spectre, un désincarné qui retournera à l’opacité de son infra-monde numérique sitôt désactivé ; que ce n’est pas en réalité comme on lui a vendu, la même chose seulement en plus pratique, avec davantage de facilité de disposition : cela ne le trouble pas que ses « livres » réapparaissent à l’écran toujours aussi neufs et intacts que s’il ne les avait pas lus, sans aucun souvenir de lui et de ce qu’il les ait lus, ni que leurs « pages » s’en effacent de son cerveau à mesure qu’elles s’y succèdent, et qu’ainsi rien ne s’en incorpore ; qu’elles n’ont pas cette existence matérielle qui permet à l’esprit d’entrer en contact avec les choses et de s’y déchiffrer ; et il ne lui vient pas à l’esprit que ce serait différent si les mots continuaient d’exister imprimés sur la page en papier après qu’il l’a tournée, et qu’il y soient encore des années plus tard quand on les y retrouve marqués d’un ticket d’autobus ; ni que ces volumes tous ensemble dans leur présence matérielle lui seraient une civilisation à domicile, que leur accumulation sur les rayonnages et finalement à se répandre un peu partout l’environnerait d’un micro-climat de pensées et d’imaginations, de significations possibles quant à sa destination dans le cours de cette vie, dans un monde qui serait plus durable que lui.

Baudouin de Bodinat
op. cit. (2015, p. 80)

vendredi 20 novembre 2015

B. de B.

& par enchaînement de pensées je me suis souvenu qu’à la fin du XXe siècle on estimait qu’un Américain moyen de 18 ans avait pu visionner à domicile environ 22 000 meurtres explicites (durant que 150 000 spots publicitaires criards lui auraient traversé le cortex) ; mais aujourd’hui que nous avons quitté cette époque de passivité consommatrice pour celle de l’autonomie participative, c’est tout différemment qu’ici au même âge il aura pu former sa personnalité individuelle en perpétrant lui-même ces 22 000 meurtres ou davantage aux manettes de ses jeux hyperréalistes à l’écran (laser, lance-flamme, fusil d’assaut, missiles, arme de poing, sabre à décapiter, etc.) sur des créatures humaines ou infra-humaines, ou interplanétaires.

(poète, philosophe et prophète des fins dernières)
Éditions Fario, 2015 [p. 61]
(248 p., 21 euros)



jeudi 19 novembre 2015

On ne s’y baigne mêmement jamais deux fois.

[...]
La besogne commença. Ses doigts engourdis par le froid l’empêchaient de manipuler convenablement sa gaffe. Peu de cadavres lui échappaient en général. Autant qu’il put en juger, ceux-ci avaient fait un long périple. Il n’y avait que les plaies par balles et armes blanches comme indice de ce qui se passait en amont, depuis dix ans. Ces constats lui étaient accessoires. Il y avait, pour lui, le froid, l’humidité et le bruit des gaz qui s’échappaient de façon obscène. C’était tout ce qu’il savait. C’était tout ce qu’il désirait savoir. Il en faisait son profit. Le premier qu’il repéra était un soldat, il n’y avait guère que cela. Il ne trouva pas grand-chose sur lui : une montre dont l’étanchéité avait été malmenée par un long séjour humide, très peu d’argent de toute façon sans valeur par ici. Il traîna le corps jusqu’à l’extrémité de son esquif. Au bout de cinq, il se dirigerait vers le ponton fait de vieilles traverses de chemin de fer goudronnées, qui plongeait en pente douce dans l’eau grise. Ce serait par là qu’il remonterait les corps disposés un à un au préalable sur un chariot postal composé de gros tubes soudés et dont la couleur rappelait le mobilier scolaire, dans le temps.
Lorsque le soir tomba, il avait repêché une vingtaine de corps et ce qu’il avait récupéré subviendrait à ses besoins pour quelques jours. D’autres cadavres passèrent que Jauffe négligea au profit de quelques pêcheurs occasionnels, beaucoup plus loin en aval. Il remisa l’une des cordes, près du bosquet, et enroula patiemment l’autre, toujours sur le banc de proue. Le tas de cadavres attendrait le fourgon qui passait habituellement de nuit. La prime de ramassage était modeste. Mais c’était tout de même de l’argent. Il recevait mensuellement le décompte des cadavres et la somme afférente. Le ciel était noir lorsqu’il repartit, sa sacoche pleine de babioles, précédé d’une lampe-torche.
Il n’y eut plus que le discret murmure du vent puis celui, plus présent, du fleuve. Il y avait encore ce froid qui s’apaisait quelque peu, maintenant qu’il n’était plus sur l’eau.
La vie continuait.

Yves Letort, « Une partie de pêche » (p. 80-81)
in Le Fleuve, nouvelles
(illustrations de Céline Brun-Picard)
Le Visage Vert, 2015
(126 p., 13 euros)


lundi 16 novembre 2015

à pAris...


B T L

vendredi 13 novembre 2015

mercredi 11 novembre 2015

173 / 234


Cette chaudasse de La Paz
Dont j’ignorais le blaze
Me traita de tous les noms
Lorsque je répondis « non »
A ses propositions de naze.

dimanche 8 novembre 2015

The Misfits


photo : Elliott Erwitt

mardi 3 novembre 2015

non-dit


Paul Valéry
Discours de réception à l’Académie française
Paris, 1927
Librairie Gallimard 
Editions de la Nouvelle Revue française
3, rue de Grenelle




samedi 31 octobre 2015

conférence sur le climat

Sous-titré « roman grotesque », traduit du tchèque par Erika Abrams (La Différence, janv. 1987, 212 p.),
Les Souffrances du prince Sternenhoch (E.O. 1928, Prague)
de Ladislav Klíma (1878, Domažlice [Bohême]-1928, Prague).




Ce roman gnostique (Hellmuth & Helga, roman d’un amour contrariéme fait incontestablement l’effet d’être le plus « frénétique », le plus hallucinant, le plus efficace, le plus diabolique, le plus effroyable et/ou comique, le plus frappé — roman hanté de spectres, de démons et de goules —, le plus grouillant d’inimaginables cruautés, le plus alcoolodépendant, le plus philosophique et initiatique aussi, libre & transgressif, « arbitraire et grandiose », le plus inclassable et moderne de tous les « romans noirs » jamais lus et écrits.

samedi 24 octobre 2015

les Vacances de Hegel




René Magritte / Google images

lundi 19 octobre 2015

dimanche 18 octobre 2015

erratum

Page 85, ligne 12, de 1960. Chronique d’une année exemplaire (éditions Nous, 2013, 144 p., 19,60 €), au lieu de présentent, lire présente.


samedi 17 octobre 2015

galamment


« Ou prétexter une rage de dents pour sortir plus tôt du travail salarié et prendre un train pour Cardiff, simplement cela.

Un bouquet de violettes sur sa table de nuit, souvent. »


Sub poena affidavit
Jean-Marc Baillieu

« mông-mông » (24 p.)

mercredi 14 octobre 2015

lundi 12 octobre 2015

LE LA

[…] Il me semble que, si tu t’efforçais toi-même de faire tomber un voile de rêverie un peu paresseuse qui te recouvre et quelquefois te cache, si tu étais un peu plus difficile sur l’emploi de ton temps, si tu te convainquais que tu ne dois te consacrer à rien qu’à ce qui élève l’esprit et l’âme (je veux dire un peu plus de lectures choisies, de visites attentives de musées, un peu moins de cinéma et de déambulation au hasard), tu t’apercevrais très vite que tu es beaucoup plus riche de moyens que tu ne te connais et tu serais aussi beaucoup plus heureuse. […]


Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 8 juin 1952


vendredi 9 octobre 2015

perspectives cavalières

[…] Ce qui m’effraie le plus pour ma part, c’est que – quels que soient les progrès très réels que tu as pu faire en orthographe – tu ne parviennes pas à éviter certaines fautes très graves et du plus mauvais effet parce qu’elles font aussitôt douter de tes connaissances élémentaires en grammaire. En voici des exemples : « voit-tu », « tu m’avait », « je faisai », « que tu comprenne », « je savait », etc. […]

Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 28 juillet 1951




[…] J’estime même que tu devrais t’astreindre chaque jour à une dictée d’une quinzaine de lignes : il est, en effet, hors de doute que l’orthographe est, par les personnes qui ont corrigé et corrigeront ton devoir de français, tenue en bien plus grande considération que ce n’est le cas dans l’enseignement secondaire et même supérieur. Serait-ce si désagréable qu’Yves prenne la peine de te dicter ces quelque lignes et de t’expliquer un peu ce que tu persistes à ignorer – c’est sûrement cela le plus choquant – du côté des conjugaisons ? […]

Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 13 juillet 1956

mercredi 7 octobre 2015

face au silence



Christophe Agou (1969-2015), photographe français

lundi 28 septembre 2015

samedi 26 septembre 2015

Ressources

Je paresse également beaucoup trop
Dans cette Grèce où je n’existe pas
Où j’aime et je vis presque malgré moi
A la taverne pendant le repas
Je ne m’exprime qu’avec peu de mots
Et souris pour avoir l’air d’être là
Je suis désormais sans ressources et
Je n’écris que peu – j’attends que ça vienne –
« Soleil », « Vassiliki » ai-je noté
Dans mon carnet taché de mer Ionienne

____________________________________
Les Heures grecques (cinquante dizains en décasyllabes)
Guillaume Decourt
Editions LansKine, 2015
(64 p., 12 €)

mercredi 23 septembre 2015

Kiss II


Roy Fox Lichtenstein / Google images

mardi 22 septembre 2015

Babel-Houed

C’est ainsi que, depuis des profondeurs imperceptibles, tu as senti monter en toi comme l’écho des remous de ton corps : des bas glous, flous bagouts,

LES LANGUES

• le clapotement des marées, les oiseaux clabotteurs, le babil babélien des bulles-pullululent, mais aussi
en galimouettias charalbatros, argoéland barapingouin, cacophonie cachaloquace, et jargon plancton, gai goémon, coquillard ou lanternois d’étoiles…
en phoque-song et jazz-air-rocky,
en malice ébahie des mers, ciel !
en chinoyé pensif, en cormoréen, nhipponcampe, papoulpe, huîtroquois, frégaztèque ou jivarorqual, en abyssinal tohu-bohu tarahumarin et…
en zazigzag dans la météo,
en languille,
en lent ahan de fille,
en langouste, ouste ! et en
ô ia io, iao ! troupes d’oiseaux,
houyhnhymhouhynm cheval-vent,
jygvajjywyyvjygwowou roulis-tangue
et kwa ! baoulé, mangboutou, complainte mandingue, couac hébété des crânes, musiques hararissimes, clavecin des prés


et une petite voix d’homme ici ou là.

Jacques Demarcq
Rimbaldiennes
« Voyelle »


L’Atelier de l’Agneau, 2015, 128 p., nombreuses illustrations, 18 € (ici, p.  50-51)

mardi 15 septembre 2015

anti-selfie


Ce dessin d’Ernst Mach (1838-1916), physicien et philosophe autrichien, publié en 1886 dans son ouvrage Die Analyse der Empfindungen und das Verhältnis des Physischen zum Psychischen [L’Analyse des sensations. Le Rapport du physique au psychique, 1re traduction française 1996], décida du destin de Douglas Harding (1909-2007), mystique moderne, qui, le découvrant en 1943, connut l’Eveil, le reconnut comme seul et unique modèle d’un vrai & honnête autoportrait, l’engagea dans la vision, la vie, la voie sans tête.





dimanche 6 septembre 2015

cuisse-de-nymphe-émue

Tandis que Titien préparait son rose pastel
Son modèle se posa nue sur l’échelle
      Cette super position
      L’incita à la copulation 
Et il grimpa pour la lécher à l’échelle.

(traduction inédite)

                         *   *   *

While Titian was mixing rose-madder,
His model posed nude on a ladder.
      Her position, to Titian,
      Suggested coition,
So he climbed up the ladder and had ’er.

(1473)
in The Limerick, 1700 examples, with notes, variants and index
edited by G. Legman, Bell Publishing Company, New York, 1969, 598 pages (hard cover).

vendredi 4 septembre 2015

Légendes de Denis Roche


Ici, de la même façon que Bataille l’avait placée
en épigraphe de L’Abbé C, je propose cette citation
de Blake, et dans des intentions assez voisines :

« Je déshonore à ce moment ma poésie, je méprise ma peinture,
Je dégrade ma personne et je punis mon caractère,
Et la plume est ma terreur, le crayon ma honte,
J’enterre mes talents et ma gloire est morte. »

Denis ROCHE

« Matière première (Variation sur Les Grilles du Paradis,
serié gravée par William Blake en mai 1793) »


page 29 de


1992



mardi 1 septembre 2015

télex

Baurent Linet, tes rauléat du Rpix du moran Nacf pour La 7ième Toncfion du ganlage (Sargset).

mercredi 26 août 2015

jeudi 20 août 2015

paire

Ces jumelles homozygotes du Caire 
Echangeaient incognito leur partenaire
(Brouillaient la question des sources…)
Soupesaient le contenu de leurs bourses
Tout en gérant leurs affaires. 

mercredi 12 août 2015

décadent

Quand cette modèle issue de Sedan
S’exhibait en tenue d’Adam
(Qu’elle montrait sa bouche avec les dents)
Si elle le faisait en pétaradant
C’était moins intimidant.

lundi 3 août 2015

poisson-chatte (bis)


Picasso, le Maquereau (1902-1903)

lundi 27 juillet 2015

(ro / ja) U (g / n) E


Ren Hang (1987 Changchun [Chine]-)

vendredi 24 juillet 2015

vendredi 26 juin 2015

Pina



Cette modèle de Newton
Pour ses photos se déboutonne
Entrant dans la gueule du crocodile
Elle songe qu’aucun deal
Exigé par Helmut ne l’étonne.

mercredi 24 juin 2015

apogée

Cet architecte prénommé Roger
Avait élu domicile à Tanger
C’était un anatomiste très doué
L’un des plus exercés
Pour atteindre le point G.

lundi 22 juin 2015

Ophiologie


Izis 
Parade de Freda Lambert à la Foire du Trône, Paris, 1956

samedi 20 juin 2015

arg H ument


H ! Hache ! Hasch ! Hallucinations de la lettre H suite impromptue mais « logique » de A As Anything. Anthologie de la lettre A (Nous, 2010)présente en quelque quatre-vingt-dix « pages utiles » une somme, un compendium, une composition sur la lettre — fantôme, esprit — Huitième…

… soit les hantises propres au « pied de la lettre » et les vagabondages lexicologiques, historiques

entre le « H » — la lettre même, muette ou aspirée (fantaisies alphabétiques & typoésie),
la Hache — pour la franche coupure —, le tranchant, le cut, découpage & montage,
et le Hasch
— soit les expériences (textuelles) d’un ou de plusieurs hallucinogènes.

C’est informé, drôle, visuel, multi-piste, et ça peut parfois même faire frémir…


L’« H » et non « lâche ! »



mardi 9 juin 2015

Zola

Cette paysanne de Bécassine
A ce petit quelque chose qui les fascine
Recluse en son humble galetas
Garni d’un simple matelas
Elle lave son con dans une bassine.

mardi 2 juin 2015

7 / 7

Cette habitante de Sète
Pratiquante du 5 à 7
Y invitait souvent un cheik
Deux ou trois évêques
Et de quatre à six ascètes.

lundi 1 juin 2015

singe

Sabrina qui faisait la secrétaire
Etait assez autoritaire
Assise au bord du bureau
En commençant son numéro
Elle me faisait signe de me taire.

dimanche 24 mai 2015

Tokyoïte


Cette ambassadrice du Japon
Porte de délicats jupons
Dans le recueil du Kâmasûtra
Elle a choisi le nec plus ultra
— La position dite du « petit pont ».

samedi 23 mai 2015

univoque


Ce névrosé sorti du Cantal
N’empruntait qu’un seul canal
Une sexologue appelée Chantal
Lui annonça : « Tout semble normal
Vous êtes bloqué au stade sadique-anal. »

lundi 18 mai 2015

à la fille de Jean-Marie




Jean-Claude Mattrat — 9 avril 2015

(véritables anagrammes faites à la main) 

vendredi 15 mai 2015

légende


Quand la jeune Nathalie exigea que
Un jeune mec lui donnât sa queue
Sisoko lui rétorqua que
La sienne était une trique
Et qu’elle venait d’Afrique.

lundi 11 mai 2015

miss lala

Cette circassienne du prénom d’Anaïs
En équerre grimpe à la corde lisse
Avec quelle (belle) souplesse
Elle mont(r)e ses fesses
Sans une once de vice.

lundi 4 mai 2015

Jeudi 7 mai à 19h30

à la librairie Texture

Benoît Casas présente :

Le commun des lecteurs
épisode 5

Jacques Barbaut 
lira-parlera d’Alfred Jarry 
et de Maurice Roche.

Jacques Demarcq 
lira-parlera de Charles Baudelaire 
et de Louis-Ferdinand Céline.


Texture
94, avenue Jean-Jaurès
75019 Paris
M°  : L(a)umière

caprice

Cette énergumène de Sacha
Qui a l’esprit dada
Prétend ne pouvoir jouir
Que besognée par un fakir
Et dans un lit Ikea en lisant Tristan Tzara.

mardi 28 avril 2015

jeudi 23 avril 2015

samedi 18 avril 2015

minimaliste

« […] A l’origine, chaque section était une page ou un groupe de pages agrafées. N’importe quel nombre d’entre elles peut être lu dans n’importe quel ordre. L’ordre et le choix se laissent déterminer au hasard, apportant ainsi des relations nouvelles entre les parties et par conséquent des sens nouveaux. […] »

note liminaire à Conférence 1960
(Eolienne(s), traduction de Marc Dachy, 1998, 48 p.)



« La Monte Young est né dans une cabane en rondins à Bern, dans l’Idaho, dans une petite communauté mormone. Ses parents sont très pauvres, son père est berger. » 


vendredi 17 avril 2015

Qu’est-ce que saponifère ?

A Marseille, il rappelle aux ados les bienfaits hygiéniques et les vertus civiles
que procure ou révèle l’usage minimal quotidien d’un pain
ou d’une boule, d’un lavabo (ou d’une bassine)
[d’un gant ou d’une éponge]
et d’un peu d’eau
fraîche
.

Ceux-ci — en glissant — lui répondent en chœur :

— Savons savons !