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jeudi 1 août 2024

hommage

1986

1994

1994

2000

2005 (2000)

2010

2023

(7 extraits de ma biblio)

 Quand chaque titre était déjà en soi source d’excitation, d’échauffement, promesse d’accélération...

 

jeudi 9 novembre 2023

Ridiculum Vitae

 


Jean-Pierre Verhegghen (1942-2023)



J’espère en une ultime et somptueuse croisière
sur le Nihil, si le dieu Obstat ne s’y oppose pas.
Une croisière pharaonique d’où je partirais
(du moins mon cadavre à peine refroidi si
l’avion qui le transporte n’a pris aucun retard)
de Louxor, ce lieu archéologique où Rimbaud
s’écrit Rambo ainsi orthographié par le tag
de certains touristes et autres cinéphiles ignares,
mais ne polémiquons pas et revenons à nos
desiderata personnel post glas glas glas où
je demanderais au nocher local, qu’il ait ou
non un faciès patibulaire, de me conduire
en Enfer 5 étoiles (au diable l’avarice) pour
rejoindre mon Égyptienne préférée, Néfertiti,
pour, si elle y consent et que l’obole rondelette
que j’aurai dans la bouche lui suffise,
m’accorder une passe expresse à même le lit
du fleuve ! Expresse en effet à l’image de
ce terrible moment de passer de vie à trépas !
J’apprécierais que ce soit en un éclair lumineux,
à la vitesse dont Sharon Stone dans Basic Instinct
décroise son entrejambe pour exhiber sous
nos yeux ébahis son sexe flamboyant de beauté !

De quoi me figer, raide et hébété à jamais.

Mais béatifié pour l’éternité !


Le Sourire de Mona Dialysa
Gallimard, mai 2023
p. 85-86 (excipit)

vendredi 12 août 2022

samedi 8 février 2020

Sur un cheval


Pour moi, le choix est encore impossible entre Dieu et l’Evolution, entre le plein et l’atome. Tout ce que je regarde est de plus en plus hanté par l’atome. C’est-à-dire que la « beauté » elle-même m’est de plus en plus interdite, en ce sens que dans toute chose, tout événement devant moi, paysage, corps, « ciel », etc., je vois immédiatement sa désintégration, son inexistence en somme ; et comment aimer humainement corps humain, esprit de ce corps, cœur de ce corps, quand, en quelques secondes, sa forme en quelque sorte disparaît, pour vous, dans l’abondance infinie de sa composition atomique ? Comment à plus forte raison y trouver de la beauté ? Mais il faut admirer, aimer et donc vivre malgré tout en connaissance de cause ; et n’est-ce pas au fond ce que l’art dans son ensemble universel nous apprend chaque fois ?

Pierre Guyotat (1940-2020), entretien avec Marianne Alphant (14-15 juillet 2000), le Cahier du refuge, cipM, sept. 2000, p. 35 (repris dans Divers, Les Belles Lettres, 2019, p. 199)



mardi 22 octobre 2019

« One minute past eternity »


Libération, jeudi 18 octobre 2001, article de Philippe Garnier

sur

Hellfire
Nick Tosches
(23 octobre 1949 - 20 octobre 2019) 
Allia (2001, 2008)
préface de Greil Marcus
traduit de l’anglais par Jean-Marc Mandosio


(quatrième de couverture, 2008)

mercredi 24 avril 2019

mardi 30 janvier 2018

Samuel Beckett




Libération, mercredi 27 décembre 1989 (dossier 8 pages)


dimanche 29 octobre 2017

André Masson


Libération, jeudi 29 octobre 1987 (3 pages)
[Gradiva, 1939 (détail)]

vendredi 27 octobre 2017

Georges Simenon

millions
d’exemplaires
était plus qu’un
auteur de romans 
policiers : un
écrivain moderne.

Libération, jeudi 7 septembre 1989 [dossier 6 pages]

mardi 24 octobre 2017

Jean Genet


« Jean Genet chez Brassaï en 1948, à sa sortie de prison »
Libération, mercredi 16 avril 1986 [dossier 8 pages]

mercredi 14 octobre 2015

vendredi 26 juillet 2013

bernadette



J'ai pas mes deux bacs
Mais j'ai mes deux jambes
Avec la mention : Très bien
J'ai rien dans mon sac,
Mais quand on m'enjambe
Je n' demande jamais : Combien ?


(1972)

mercredi 24 juillet 2013

autres mœurs

Même si Cécile Guilbert a suggéré son entrée en « Pléiade », il ne faut pas confondre
Jack-Alain Léger
avec
Saint-John Perse.


jeudi 9 mai 2013

son nom seul...


« Les livres de Philippe Bonnefis sont des aventures : il appareille, fait danser mille figures étranges, piste en marin intrépide sa Baleine blanche – la Beauté –, traque en ses folles équipées sa Déesse – la Langue –, harcèle ses auteurs de l’amour qu’il leur porte, se passionne jusqu’à l’irritation de rendre aux œuvres lues leur tempo propre, l’audible singulier, l’intelligence ravageuse, effervescente, dont elles lui font alors l’offrande. »


portrait de Philippe Bonnefis par Valerio Adami


(1987, 1re éd.)


hommage à l’extraordinaire professeur de littératures française et comparée, qui dirigea mes mémoires de maîtrise (Robert Pinget, 1982) et de D.E.A. (Claude Simon, 1983) à l’université de Lille-III (« lettres modernes ») 


mercredi 3 avril 2013

HUM...



Philémon, L’Île des brigadiers (p. 29, 1975), Fred

mardi 7 février 2012

X


Antoni Tàpies (Barcelone, 1923-id., 2012)

dimanche 24 juillet 2011

Back to Black

Amy Winehouse (14 sept. 1983-23 juillet 2011)


LA CÉLÉBRITÉ nécessite toutes sortes d’excès. Je parle de la célébrité véritable, de la dévoration des néons, pas du crépusculaire renom des d’hommes d’État sur le déclin ou de rois sans couronne. Je parle de longs voyages dans un espace gris. Je parle du danger, du bord qui cerne un néant après l’autre, de la situation où un seul homme confère aux rêves de la république une dimension de terreur érotique. Comprenez l’homme contraint d’habiter ces régions extrêmes, monstrueuses et vulgaires, moites de souvenirs de profanations. Si demi-fou qu’il soit, il se trouve absorbé dans la folie absolue du public ; même entièrement rationnel, bureaucrate en enfer, génie secret de la survie, il ne peut qu’être détruit par le mépris du public pour les survivants. La célébrité, cette espèce particulière, se nourrit de scandale, de ce que les conseillers d’hommes inférieurs considéreraient comme de la mauvaise publicité — hystérie en limousine, bagarres au couteau dans l’assistance, litiges bizarres, trahisons, fracas et drogues. Peut-être l’unique loi naturelle régissant la célébrité véritable est-elle que l’homme célèbre se voit, à la fin, contraint de se suicider
(Est-il bien clair que j’ai été un héros de la scène rock ?)

Great Jones Street, Don DeLillo (1973)
traduit de l’américain par Marianne Véron (Actes Sud, 2011), incipit (p. 9)


mardi 29 décembre 2009

le troisième 1. 10.




et terminer par la fin :

1907 

— Hôpital de la Charité, 47, rue Jacob :

Décès d’Alfred Jarry

le premier novembre : 1 11

01 11 1907 = 1 + 2 + 17 = 1 + 2 + 8 = 11






vendredi 9 octobre 2009

Paix à ses cendres



Irving Penn (7 juin 1917-7 oct. 2009)
[1974]

jeudi 8 octobre 2009

Raymond Federman

(1928, Montrouge, Hauts-de Seine-6 oct. 2009, San Diego, Californie)



[cliquez sur celle-là, ci-dessus]
________
Quitte ou double, éd. Al Dante, 2004, p. 171
[traduit de l'anglais (U.S.) par Éric Giraud]
(286 p., 20 €)