mercredi 25 juillet 2018

* * *



     Mizuno avait toujours du mal à se lever le matin. Ce jour-là également, il avait ouvert les yeux vers dix heures et fumait une Airship sur son futon en contemplant le plafond, quand une pensée lui traversa l’esprit. 
     « Zut ! J’ai mis son vrai nom », s’écria-t-il sans réfléchir.
     Il n’y avait personne pour l’entendre, ce qui ne l’empêcha pas de regarder rapidement autour de lui d’un air inquiet.

Jun’ichiro Tanizaki
Noir sur blanc
(trad. Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré)
[1928, Philippe Picquier 2018]
(incipit)

jeudi 12 juillet 2018

[...]


« Cependant on peut s’imaginer que pour Kant, à l’âge de 78 ans, les changements, même en mieux, n’étaient point agréables. Si intense avait été l’uniformité de sa vie et de ses habitudes que la moindre innovation dans l’arrangement d’objets aussi peu importants qu’un canif ou une paire de ciseaux le troublait ; et non point seulement si on les avait placés à deux ou trois pouces de leur position habituelle, mais même si on les avait posés un peu de travers. Quant aux objets plus grands, tels que des chaises, etc., tout dérangement dans la disposition usuelle, toute transposition, toute addition à leur nombre, le jetait dans une absolue confusion. »

Thomas De Quincey
Les Derniers Jours d’Emmanuel Kant 
(Traduction Marcel Schwob)



jeudi 5 juillet 2018

Osamu Dazaï (4)

Guillotine, guillotine, zzz, zzz, clac !
Guillotine, guillotine, zzz, zzz, clac !



Les Belles Lettres, coll. « l’Exception », 2017, 176 p.

traduit et présenté par Didier Chiche

(titre original : Shayô, 1947)




mercredi 4 juillet 2018

Osamu Dazaï (3)



(1947)

Sillage, 2017, 64 p., trad. de Paul Anouilh (1994)


mardi 3 juillet 2018

Osamu Dazaï (2)


traduit du japonais par Hervé Audouard
(Motifs, 2018, 352 p.)
(pour)
La Boîte de Pandore [1945]
(p. 89 à 345)

lundi 2 juillet 2018

Osamu Dazaï (1)

(1909-1948)




« Connaissance de l’Orient », n° 46, série japonaise, 206 pages ([1948], trad. française 1990 [2015])