samedi 20 octobre 2012

Le mat du Fou et du Cavalier



En réunissant dans Comment… les textes relatifs aux échecs qui citent son nom, Roussel prend soin d’orthographier « formule Raymond-Roussel », avec un trait d’union ; en revanche, lorsque son nom propre, en tant qu’individu (« Monsieur Raymond Roussel »), apparaît dans ses textes, il est orthographié sans trait d’union.  Roussel s’est rendu compte de l’inconvénient de cette formule s’il ne mettait pas de trait d’union ; on aurait dit et l’on dirait encore la « formule Roussel », et non la « formule Raymond-Roussel ».

François Caradec, Raymond Roussel
(Fayard, 1997, p. 387)  

2 commentaires:

Harold a dit…

François Caradec semble s'interroger à propos d'un usage pourtant bien établi en typographie. S'il existe une rue portant le nom de l'écrivain Raymond Roussel, elle s'écrira rue Raymond-Roussel. Et cela vaut pour toute dénomination désignant autre chose que l'individu Raymond Roussel stricto sensu, exemple : M. Trucmuche vient de recevoir le prix Raymond-Roussel. Il était donc pertinent pour Raymond Roussel d'écrire à propos de textes sur les échecs citant la formule qu'il avait inventé : « formule Raymond-Roussel ».

Harold bis a dit…

François Caradec semble s'interroger à propos d'un usage pourtant bien établi en typographie. S'il existe une rue portant le nom de l'écrivain Raymond Roussel, elle s'écrira rue Raymond-Roussel. Et cela vaut pour toute dénomination désignant autre chose que l'individu Raymond Roussel stricto sensu, exemple : M. Trucmuche vient de recevoir le prix Raymond-Roussel. Il était donc pertinent pour Raymond Roussel d'écrire à propos de textes sur les échecs citant la formule qu'il avait inventée : « formule Raymond-Roussel ».