vendredi 4 février 2022

Han Shan (1)

 

Han Shan s’il exista naquit en Chine, au VIIe siècle, lors de la dynastie Tang (618-907).

Li Bai (ou Li Po), « le poète de l’ivresse », Du Fu (parfois Tou Fou), Han Shan : trois grands poètes de la dynastie Tang (VIIe-IXe s.), un peu moins de trois siècles dont les anthologies ont conservé quelque quarante-huit mille neuf cents poèmes de plus de deux mille auteurs.

Han Shan, vers sa trentième année, quitta une existence relativement confortable menée à la campagne, sa femme et un fils.

Han Shan, le poète chinois qui se retira sur un lieu nommé « Montagne-Froide », en prit le nom : Hanshan, comme l’on dirait Monfroid.

Han shan, Han-shan, Hanshan, Han Shan, Han-Shan, selon les transcriptions ; donc Han, pour « froid(e) », et Shan, pour « Mont(agne) ».

Hanshan, « le poète ermite » (comme il existe « le poète boxeur », « le poète sans œuvre »…), est qualifié systématiquement en français par ces deux adjectifs : « hilare et débraillé ». — « Excentrique » revient aussi souvent.

Hanshan laissa quelque trois cent vingt poèmes — ses « œuvres complètes » —, la plupart des huitains « rimés » (approximations), qu’il avait écrits sur des écorces d’arbre, des bambous, des rochers ou sur les murs de quelques bâtisses, que, selon la tradition, le préfet Lu-ch’iu Yin — porteur de l’insigne du Poisson dans un étui rouge, don de l’empereur —, ayant demandé à un moine de les recopier, collecta et introduisit par une préface. 

 


 

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