L’anonymat peut être pire que la célébrité, comme on le vit par exemple avec Marcos au Mexique dans les années 1990. « Quelle est son identité ? » devenait la seule question. Les luttes des Indiens n’étaient qu’un arrière-fond accessoire pour les détectives accourus sur place. Mais au Mexique la tradition du vengeur masqué est bien ancrée, et naturellement mon enfance a été bercée par les catcheurs également masqués comme le Bourreau de Béthune.
Debord, etc.
(anonyme)
Editions 13 bis, 2013
[p. 87]
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