jeudi 2 octobre 2008

à la hache


Pour conclure en livrant mon « opinion », mon « sentiment », comme on nous demandait de le faire au lycée alors qu’on ne possédait rien — et qu’il s’agissait surtout d’apprendre à dissimuler ça, ce ça, ce sale, ce vide et cette panique du vide, puis-je avouer mon peu de goût pour Hortense ? tandis qu’Henrika, Hélène, Louise, Léonie, Lulu, Anne, madame et Madame *** sont encore plus belles après le dévoilement et les outrages, si sonnantes et trébuchantes qu’elles pourraient m’arrêter.

Pierre Le Pillouër, Trouver Hortense, Éditions Virgile, collection
« Ulysse/Fin de siècle », 4e trim. 2008, p. 138.


(reçu ce jour)

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