String-string-string : dès le réveil fluo, une bombasse à demi désapée persiste sur la rétine et l’édredon en vaporisant paroles & mimiques. Il la chasse à coups de traversin mais elle le poursuit au rez-de-chaussée, à califourchon sur la rampe qu’elle parsème de traînées blanchâtres. Quand il soulève l’œil de son bol, d’un côté la neige absorbe tout et de l’autre le néon fait cligner la tranche pailletée du portfolio. S’il l’ouvre pour revoir les auréoles aréoles, ce n’est plus du tout public.
Bruno Fern
Suites
roman fleuve
Louise Bottu, 2018, 162 p., 14 €
(p. 113)
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