Mizuno avait toujours du mal à se lever le matin. Ce jour-là également, il avait ouvert les yeux vers dix heures et fumait une Airship sur son futon en contemplant le plafond, quand une pensée lui traversa l’esprit.
« Zut ! J’ai mis son vrai nom », s’écria-t-il sans réfléchir.
Il n’y avait personne pour l’entendre, ce qui ne l’empêcha pas de regarder rapidement autour de lui d’un air inquiet.
Jun’ichiro Tanizaki
Noir sur blanc
(trad. Ryoko Sekiguchi et Patrick Honnoré)
[1928, Philippe Picquier 2018]
(incipit)