Sous-titré « roman grotesque », traduit du tchèque par Erika Abrams (La Différence, janv. 1987, 212 p.),
Les Souffrances du prince Sternenhoch (E.O. 1928, Prague)
de Ladislav Klíma (1878, Domažlice [Bohême]-1928, Prague).
Ce roman gnostique (Hellmuth & Helga, roman d’un amour contrarié) me fait incontestablement l’effet d’être le plus « frénétique », le plus hallucinant, le plus efficace, le plus diabolique, le plus effroyable et/ou comique, le plus frappé — roman hanté de spectres, de démons et de goules —, le plus grouillant d’inimaginables cruautés, le plus alcoolodépendant, le plus philosophique et initiatique aussi, libre & transgressif, « arbitraire et grandiose », le plus inclassable et moderne de tous les « romans noirs » jamais lus et écrits.