samedi 26 avril 2014

Érik Satyre (non pas jactati)



Mon o(n)cle


• L’Enfance de Ko-quo (recommandations maternelles)
— 1. Ne bois pas ton chocolat avec les doigts.
• L’Enfance de Ko-quo (recommandations maternelles)
— 2. Ne souffle pas dans tes oreilles.
• L’Enfance de Ko-quo (recommandations maternelles)
— 3. Ne mets pas ta tête sous ton bras.

*   *   * 

« Se mettre à plat ventre, c’est bien. Toutefois cette position est incommode pour lécher la main de celui qui vous donne des coups de pied dans le derrière. »
É. Satie


cOcO sOurce (16 avril 2014) & —mmentaire

vendredi 25 avril 2014

stendhalien



Le Rouge



Si j’emploie la formule :

« le mot “amour ” a fait couler beaucoup d’encre »,

je n’en oublie pas pour autant cette autre :

« le mot “ couteau ” n’a jamais fait couler la moindre goutte de    
       sang ».



& le Noir

vendredi 18 avril 2014

Tu perdras le sommeil au fur que tu perdras la vue...


3e trimestre 1966, 168 p.



1er trimestre 1976, 192 p.
(avec une préface de Philippe Sollers et une postface, « Braille-art »,  de Jean-Noël Vuarnet)



janvier 1997, 172 p.
(édition en sept couleurs)

vendredi 11 avril 2014

vendredi 4 avril 2014

aux bains (de mer)


« Là, en faisant saler l’eau de sa baignoire et en y mêlant, suivant la formule du Codex, du sulfate de soude, de l’hydrochlorate de magnésie et de chaux ; en tirant d’une boîte soigneusement fermée par un pas de vis, une pelote de ficelle ou un tout petit morceau de câble qu’on est allé exprès chercher dans l’une de ces grandes corderies dont les vastes magasins et les sous-sols soufflent des odeurs de marée et de port ; en aspirant ces parfums que doit conserver encore cette ficelle ou ce bout de câble ; en consultant une exacte photographie du casino et en lisant ardemment le guide Joanne décrivant les beautés de la plage où l’on veut être ; en se laissant enfin bercer par les vagues que soulève, dans la baignoire, le remous des bateaux-mouches rasant le ponton des bains ; en écoutant enfin les plaintes du vent engouffré sous les arches et le bruit sourd des omnibus roulant, à deux pas, au-dessus de vous, sur le pont Royal, l’illusion de la mer est indéniable, impérieuse, sûre.
« Le tout est de savoir s’y prendre, de savoir concentrer son esprit sur un seul point, de savoir s’abstraire suffisamment pour amener l’hallucination et pouvoir substituer le rêve de la réalité à la réalité même.
« Au reste, l’artifice paraissait à des Esseintes la marque distinctive du génie de l’homme. »

J.-K. Huysmans
À rebours