« La chair des femmes a toujours occupé, sans doute, une grande place dans mes rêves. Même à l’état de veille, ses images ne cessent de m’assaillir. Une fille en robe d’été qui offre sa nuque courbée — elle rattache sa sandale —, la chevelure à demi renversée découvrant la peau fragile et son duvet blond, je la vois aussitôt soumise à quelque complaisance, tout de suite excessive. »
Alain Robbe-Grillet (Brest 18 août 1922 – Caen 18 février 2008)
La Maison de rendez-vous, les Éditions de Minuit, 1965, incipit
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