(Franco Maria Ricci, 1981)
mardi 30 juin 2009
lundi 29 juin 2009
samedi 27 juin 2009
rimes en…
mercredi 24 juin 2009
rimes en…
dimanche 21 juin 2009
espondance
19 juin
« Un des derniers déguisements de Gisèle : l’intellectuel rare.
« Avec l’ara qu’ornithologue je fais surgir phénoménalement de la prison symbolique : tas de perroquets.
« Je t’adresse cette note avant de te retrouver ce midi. On en reparlera à l’occasion. »
en juin 2009
Premier tirage de cent exemplaires.
[ celui-ci : exemplaire : 1 / 100 ]
deux cent deux pages, dix-huit euros
samedi 20 juin 2009
Barbotage
Publication du Centre de Recherches Périphériscopiques, Oleyres, Bureau des Contrelettres du Service des Contremarques de l’Office des Divers, 1985, 2 pages enveloppées dans du papier journal d’un célèbre hebdomadaire satirique paraissant le mercredi, avec un bouton-canard sur la couverture et une surprise à l’intérieur. Titré à 180 ex. num. [celui-ci, n° 081].
Une lettre recommandée — authentique — pour se plaindre des débordements d’une mare aux canards.
« Nous avons constaté, que le bassin destiné aux ébats de vos bêtes était rempli jusqu’au ras bord, et qu’ainsi dans leurs ébats l’eau coulait tout autour, et descendait vers l’angle nord-ouest où une gouille avait dû se former, et que par conséquent, pour qu’elle s’écoule, vous vous êtes permis de faire une ouverture en direction de la propriété de ma femme qui se trouve être en pente, ce qui peut avec le temps provoquer un glissement de terrain. »
mercredi 17 juin 2009
PHYS ique — quant IQUE
— il sera plus juste désormais d’employer uniquement le terme de
« Multi-vers ».
——————
[ source image : galerie de fdecomite / Doyle Spiral + Inversion / flickr / une licence Creative Commons (etc.)
via http://lecomplotdespapillons.blogspot.com / 29 mai 09 ]
dimanche 14 juin 2009
vendredi 12 juin 2009
autre méthode
« Ne lis pas. Regarde les figures blanches que dessinent les intervalles séparant les mots de plusieurs lignes des livres et inspire-t’en. »
mercredi 10 juin 2009
dimanche 7 juin 2009
Onomatomanie
L’onomatomanie s’observe aussi chez des sujets intelligents. Elle peut se montrer sous différentes formes.
— 1° Le sujet cherche un mot ou un nom qui lui échappe. Cette recherche d’abord légère s’impose de plus en plus à son esprit et devient angoissante. Il s’agite, a de l’anxiété, des serrements à l’épigastre, des tendances à la syncope. C’est tantôt le souvenir d’un mot ou d’un nom qui s’impose ainsi ; tantôt le besoin de savoir le nom de certaines choses ou de certaines gens. Et souvent, on le conçoit, il est impossible de satisfaire immédiatement ce besoin. Aussi la plupart de ces malades ont-ils un petit registre sur lequel les mots et les noms dont ils peuvent avoir le plus besoin sont inscrits.
— 2° Dans un second cas, c’est un mot ou un nom, le plus souvent bizarre, qui s’impose à l’esprit avec impulsion irrésistible à le prononcer à voix haute ou basse.
— 3° Certains mots ont aux yeux des malades une influence particulièrement funeste qui leur donne une véritable angoisse. D’autres mots, au contraire, les préservent en quelque sorte et ils se sentent poussés à les prononcer dans certaines circonstances pour éviter des calamités.
— 4° Enfin, chez quelques malades, le mot devient un véritable corps solide, qui pèse sur l’estomac et qui est rejeté dans des efforts d’expulsion et de crachement.
Les deux premières formes sont de beaucoup les plus fréquentes.
Paul Sollier, « Obsessions : Onomatomanie », in Guide pratique des maladies mentales : séméiologie, pronostic, indications,
Éd. G. Masson, Paris, 1893.
— 1° Le sujet cherche un mot ou un nom qui lui échappe. Cette recherche d’abord légère s’impose de plus en plus à son esprit et devient angoissante. Il s’agite, a de l’anxiété, des serrements à l’épigastre, des tendances à la syncope. C’est tantôt le souvenir d’un mot ou d’un nom qui s’impose ainsi ; tantôt le besoin de savoir le nom de certaines choses ou de certaines gens. Et souvent, on le conçoit, il est impossible de satisfaire immédiatement ce besoin. Aussi la plupart de ces malades ont-ils un petit registre sur lequel les mots et les noms dont ils peuvent avoir le plus besoin sont inscrits.
— 2° Dans un second cas, c’est un mot ou un nom, le plus souvent bizarre, qui s’impose à l’esprit avec impulsion irrésistible à le prononcer à voix haute ou basse.
— 3° Certains mots ont aux yeux des malades une influence particulièrement funeste qui leur donne une véritable angoisse. D’autres mots, au contraire, les préservent en quelque sorte et ils se sentent poussés à les prononcer dans certaines circonstances pour éviter des calamités.
— 4° Enfin, chez quelques malades, le mot devient un véritable corps solide, qui pèse sur l’estomac et qui est rejeté dans des efforts d’expulsion et de crachement.
Les deux premières formes sont de beaucoup les plus fréquentes.
Paul Sollier, « Obsessions : Onomatomanie », in Guide pratique des maladies mentales : séméiologie, pronostic, indications,
Éd. G. Masson, Paris, 1893.
vendredi 5 juin 2009
mercredi 3 juin 2009
mardi 2 juin 2009
À la fameuse et sempiternelle question
Quelle autre profession auriez-vous aimé exercer ?
• hardeur (un loup sur les yeux)
• cuisinier (à toque)
• libraire (d’anciens)
• marin — au long cours
• pêcheur
— à la ligne
• barman évidemment
• gagman
• artiste peintre sûrement
• croupier de casino — pour ratisser à la raclette
• psychanalyste
• pompier ou vulcanologue (dans une autre vie)
• pilote de F1 (comme tout le monde)
• péripatéticienne (« putain », « prostituée »
— une pure professionnelle du plaisir [partagé])
• cuisinier (à toque)
• libraire (d’anciens)
• marin — au long cours
• pêcheur
— à la ligne
• gagman
• croupier de casino — pour ratisser à la raclette
• psychanalyste
• pompier ou vulcanologue (dans une autre vie)
• pilote de F1 (comme tout le monde)
• péripatéticienne (« putain », « prostituée »
— une pure professionnelle du plaisir [partagé])
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