Giacometti,
le Nez, plâtre sur armature métallique (1947)
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« […] Baubô, entraînée maintenant par son public à aller jusqu’au bout de son exhibition et jusqu’à l’ultime aveu de ce qu’elle était, décidément, plongea toute sa main dans sa vulve d’où elle tira quelque chose qui ne pouvait être que son propre nez, rouge, pointu et pétulant, un vrai nez antédiluvien et phalloïde d’histrionne, de bougresse et d’ivrognesse. »
Claude Louis-Combet
« Nouvelle histoire de Baubô », in
Augias et autres infamies, José Corti, 1993 (p. 71-72)