Comme tombent de la lune des pierres dites « de rêverie », j’ai reçu de la part de Pierre Cohen-Hadria deux imposants fichiers texte.
Pierre Cohen-Hadria — parmi de nombreuses autres activités — est l’inlassable animateur journalier du blogue Pendant le week-end.
Ces fichiers étaient précédés d’une introduction, ou prologue :
Pour un « Traité d’onomastique amusante » au carré
Les index.
Il ne s’agit que d’une façon de lire.
[…]
Dit autrement, Piero CH s’était mis en tête d’établir, en deux fichiers séparés, un « index des noms propres cités dans C’est du propre — Traité d’onomastique amusante ».
Lesdits fichiers recensent quelque mille huit cent cinquante entrées ; le premier — qu’il consacre à ce qu’il appelle le « paratexte », les « seuils » chers à Genette, accueillant aussi les entrées et les sources —, commence avec Abraracourcix (207) et se clôt avec Zweig Stefan 34 (soit quelque 550 entrées) ; le second, général, bon-allant d’Abélard 167 à Zulica 195 (1 300 entrées).
J’avais bien de mon côté envisagé l’établissement d’une telle liste in fine, puis y avais renoncé pour cause de difficultés me paraissant insolubles. Ce « carré » représente dès lors un « miroir » à CdP (ou Toa) assez vertigineux, déformant, mise en ordre alphabétique non exempte çà et là de quelques fantaisies ou facéties.
* Piero, pour le qualificatif « amusante », il s’agit d’une réminiscence des boîtes de « chimie amusante » de l’enfance : des « expériences », des poudres, des liquides, de la fumée, des odeurs et des couleurs.
Ces index, vous pouvez désormais les consulter :
ici > (paratexte)
&
là > (général)
(photos PCH)
2 commentaires:
(oui, il y avait un "petit chimiste" aussi à la maison) (merci en tout cas pour la mise en forme - superbe j'ai trouvé)
(signé PCH)
À consulter ces index du Toa ainsi montrés du DOA (auteur qui n'y figure d'ailleurs nullement, non plus que sous son non-nom de plume, Hervé Albertazzi), on éprouve tout de même un certain dépit à constater l'absence cruelle de Sacha Guitry, à qui l'on doa pourtant un plagiat par anticipation dudit ouvrage.
Enfin, sinon du dépit, du moins une gêne semblable à celle que confesse Jacques B[onnet] dans Une bibliothèque pleine de fantômes (Denoël, 2008) :
« J’ai là aussi refusé les bouleversements politiques qui ont fait suite à l’écroulement de l’Empire soviétique et conservé ma section yougoslave (exception à mon classement par langues) mêlant Serbes et Croates aux écrivains slovènes et bosniaques. Manquent les Monténégrins et les Macédoniens, mais après une inspection minutieuse du secteur, je suis obligé de constater, non sans une certaine gêne, que ma bibliothèque ne contient aucun livre traduit de ces deux langues. »
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