vendredi 30 avril 2010

in(c/v)itation (une)


le vendredi 7 mai à 19 h 30
Armel Louis
Accueille
à
lA lucArne des écrivAins

jAcques bArbAut

about

A AAnything

— Anthologie de la lettre A —

 Éditions Nous, collection «  Disparate », Caen

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… signatures, lectures, débats, colloques, monovocalisme(s), palindromes, tautogrammes, exploits typo, calligrammes, artifices (jeux d’), pêche aux canards, vignettes & culs-de-lampe…

& blah-blah-blah & blah-blah-blah…

en présence de Jacques Demarcq
introducteur et génial traducteur en français de E.E. Cummings
— 95 poèmes, « Points »/Poésie, 2006 —,
scripteur-oiseleur aussi :
les Zozios, Nous, 2008 ; Nervaliennes, José Corti, 2010.
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La Lucarne des Écrivains / 115, rue de l’Ourcq, pAris XIX / 01 40 05 91 29
M° Crimée, ligne 7 
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dimanche 25 avril 2010

jeudi 22 avril 2010

jeudi 15 avril 2010

— Bouh !



L’enfance et son monde sont pour la période médiévale bien difficiles à connaître. Plus spécialement, dans le cadre général de l’éducation, les êtres dont on effrayait les enfants, les « croquemitaines », sont mal connus.
Suivant la définition qu’en a donnée Charles Joisten, les croquemitaines « sont des personnages que l’on invoquait pour effrayer les enfants dans l’intention de les éloigner d’un danger ou tout simplement pour les faire obéir ». Nicole Belmont a tenté voilà peu d’établir une classification. Après les êtres anthropomorphes et zoomorphes, elle place sous le qualificatif (provisoire) d’« êtres verbaux » tous les êtres fantastiques dont la seule caractéristique semble être le nom, sur lequel repose toute la vertu d’effroi qu’ils suscitent *. « On ne raconte en effet rien, écrit Nicole Belmont, à leur sujet, ni légende, ni description physique, ni faits ni gestes. » Et l’auteur de citer comme l’un de ces êtres la Babou, dont la plus ancienne mention remonte au XVIe siècle.
Or, nous avons rencontré dans deux recueils d’exempla du XIIIe siècle la mention d’un croquemitaine, le barbo ou barbou, qui semble à première vue s’insérer dans la famille des « être verbaux » et plus particulièrement dans celle de la Babou, évoquée ci-dessus. […]
En conclure que « faire barbo » signifierait à la lettre imiter ce démon qui terrorise les petits enfants et qui murmure ou pousse de petits cris dans les coins sombres serait donner trop d’importance au second élément de la définition d’Isidore de Séville, tiré — rappelons-le — de saint Jérôme. […]
Nous pourrions ajouter à cette liste d’autres attestations. À Gerzat (Puy-de-Dôme), on fait peur aux enfants, pour les rendre sages, avec une bête noire fantastique qu’on appelle le Barbo. En Bourbonnais, le barbo ou babo est un animal ou un lutin noir chargé de toutes les horreurs, habitant de préférence les cheminées et dont on effrayait les enfants déplaisants dans les régions de Gannat ou de Commentry. […]
On peut d’abord penser que la barbe effrayant les enfants, ce mot a pu contaminer l’onomatopée. […]
Les substantifs féminins barbote ou barbace ont également le sens de « masques à barbe ». Nous remarquerons que ce masque est étroitement lié à la personne du diable et à sa représentation. […]

(* nous soulignons)

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Source :
Jacques Berlioz, « Masques et croquemitaines. À propos de l’expression “ faire barbo ” au Moyen Âge » (page 221 à 234), in

jeudi 8 avril 2010

Savon à barbe




« Le shampooing de Marcel Duchamp »
Man Ray (1916)

samedi 3 avril 2010

Kantor / séquences


du 6 au 26 avril au cinéma Accatone
20, rue Cujas,  75005 Paris

 photographies de Jacquie Bablet


À l’occasion d’une rétrospective des films consacrés à l’homme de théâtre,
l’association le Retour d’Ulysse a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition,

le mardi 6 avril à 20 heures

précédé de la projection, à 18 heures, du film de Denis Bablet, le Théâtre de Tadeusz Kantor


jeudi 1 avril 2010