mardi 28 février 2017

en Harmonie


C’est au chapitre « Les compotes » (les composites compotes, le mixte du sucre et des fruits, du solide et du liquide) de la section Fourier du livre Sade Fourier Loyola, de Roland Barthes, quand celui-ci déplie l’un des rêves fouriéristes : 

« L’Harmonie sera sucrée. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons, construites en surdétermination (indice probable d’un fantasme). D’abord parce que le sucre est un contre-pain ; puisque le pain est un objet mythique de la Civilisation, symbole de travail et d’amertume, emblème du Besoin, l’Harmonie renversera l’usage du pain et en fera le chiffre du Désir ; le pain deviendra aliment de haut luxe (« l’un des comestibles les plus coûteux et les plus épargnés ») ; en contrepartie, le sucre deviendra l’aliment courant, le sucre deviendra le blé. Ensuite, parce que le sucre, ainsi promu, allié au fruit sous forme de compote, formera le Pain d’Harmonie, base de nourriture chez les peuples devenus riches et heureux. »


Pourquoi ?
… parce que… puisque… parce que… base de...

samedi 18 février 2017

n i H i l


© Honoré / Camus

Magazine littéraire, n° 279, juillet-août 1990, « Le nihilisme », p. 26

lundi 13 février 2017

Hah... Wooh...

Le fait le plus remarquable est l’existence d’un verbe « ne pas être » : Wooh, différent du verbe « être » : Hah (je me permets de rappeler ici que dans le n° 1 des Subsidia Pataphysica, j’ai proposé d’adjoindre au lexique français des mots négatifs formés par la préfixation de la lettre n dans le cas d’un vocable commençant par une voyelle ; ainsi « nêtre » pour « ne pas être ». Hamlet dirait : « Être ou nêtre, voilà la question », ou encore : Hah… Wooh… ; mais Lewis Carroll ne donne pas les équivalents de « voilà » et « question » en langage chien).




De quelques langages animaux imaginaires et notamment du langage chien dans « Sylvie et Bruno »
Raymond Queneau 
L’Envers / L’Herne (1971, 32 pages)

[p. 12-13]

jeudi 9 février 2017

33


Autobiogre d’A.M.75, précédé de Hervé et suivi de
Hachette / POL
collection dirigée par Paul Otchakovsky-Laurens
1980, 120 p.



samedi 4 février 2017