mercredi 31 décembre 2008
samedi 27 décembre 2008
mardi 23 décembre 2008
dimanche 21 décembre 2008
algues à l'âme
« Mais les Olaimpiennes craignent trop de perturber les habitués pour se permettre une telle métamorphose. Il serait pourtant si facile de passer de Rubis à Topaze, de Sissi à Extasia… Quant à la Paimpolaise, fille du peuple qui branle en riant les barbeaux blafards, son nom dit la fusion du sexe et de la géographie. »
Frédéric Ciriez, Des néons sous la mer, Gallimard, « Verticales/Phase deux », sept. 2008, 304 pages (cit. p.175).
_____
Dans son billet du 1er septembre 2008, intitulé « Bordel flottant », le Clavier cannibale concluait : « Objet composite, qui n'a pas peur des grands écarts (…), Des néons sous la mer se permet tout ou presque : le poète en conseillera la lecture à sa catin. »
(ou vice versa)
jeudi 18 décembre 2008
— avec la farce formule 138 —
mardi 16 décembre 2008
dimanche 14 décembre 2008
vendredi 12 décembre 2008
le grand Dessein
« La fonction principale de l’Univers revient à la comparer à une vaste machine à lui fabriquer des yeux. »
Libellés :
OH,
sans nom d'(au/ô)teur ni nom d'ôté,
trOu
« en tes culbutes d’ara »
FASCE : Squelette, en tes culbutes d’ara, tu es le Christ ou saint Pierre.
[…]
LE TEMPLIER : Tu concilies le discontinu de la marche et le continu de la rotation astrale.
FASCE : Zénith et Nadir, pôle et pôle, pal des pôles, rose des quatre vents.
LE TEMPLIER : À chaque quart de chacune de tes révolutions (qu’on la mesure d’où l’on voudra), tu fais une croix avec toi-même.
Alfred Jarry
César-Antéchrist, « L’acte héraldique », scène VI
mardi 9 décembre 2008
autre méthode
• Remarque liminaire
Pour la saine compréhension du classement zoologique binaire des Primates, la langue française possède ce handicap certain par rapport aux langues anglaise et allemande, par exemple, que de ne connaître que le seul nom générique de « Singes », là où les Anglo-Saxons disposent de deux termes bien distincts : Monkeys et Apes ; les Allemands : Affen et Menschenaffen (littéralement : « hommes-singes »). La juste perception des seconds seraient pour nous rendue par le terme de « Grands Singes », ils accueillent entre autres les gorilles (cf. le mythe de King-Kong), les orangs-outangs (i. e. les « hommes des bois », traduction littérale du malais) et les chimpanzés (les singes ultratypiques des cirques et des numéros comiques de music-hall) ; la première catégorie, elle — les seuls « Singes », strictement, donc —, rassemble une famille bien plus vaste, d’individus généralement plus petits de taille, tels que les macaques, les gibbons, les mandrills, etc. La première différence (majeure ?), qui parlera peut-être d’emblée à l’esprit du lecteur, est que les « Grands Singes » sont dépourvus d’appendice caudal (communément appelé « queue »), qui caractérise pourtant spontanément (et à l’inverse) l’image qui est associée naturellement au « Singe » (que l’on pense par exemple à ces atèles qui — la leur enroulée autour — se laissent pendre des branches des arbres tout en se balançant la tête en bas) ; faut-il rappeler encore cette évidence : l’Homme, lui aussi, est privé de queue, se contentant de quatre membres pour assumer au mieux les tâches essentielles de son existence — deux pour marcher et deux autres pour manger, fabriquer, travailler, créer, caresser, etc. La deuxième différence est majeure : les Grands Singes sont bien plus intelligents que les Singes. En conséquence, seuls les premiers peuvent être dits de façon imagée mais avec quelque raison nos « cousins proches », les seconds ne constituant que notre parentèle éloignée.
L'Ouverture de la pêche, Les Petits Matins, coll. « Les grands soirs », 2006, p. 25.
lundi 8 décembre 2008
se raccrocher aux branches
vendredi 5 décembre 2008
passage en revue
jeudi 4 décembre 2008
la barbe au chat
filtré au noir par la cornue du Préfet maritime
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source : http://www.lekti-ecriture.com/blogs/alamblog/
(4 déc. 2008)
Libellés :
cleptomanie,
Comme noté,
timbré,
zoo
lundi 1 décembre 2008
OR-NI-THO (LOGIE)
Un crapaud disait à sa guenon :
« Ce lion a quelques vices
mais il a le sens de la justice. »
Voilà pourquoi un lion est roi des animaux
Et voilà pourquoi chez nous c’est plutôt un blaireau
Et voilà pourquoi les martins-pêcheurs s’appellent pas Robert
Emily Loizeau, « Voilà pourquoi »
l’Autre Bout du monde, Fargo, 2006
dimanche 30 novembre 2008
Des noms d’oiseaux
« En français, le moineau est Pierrot, le perroquet Jacquot, la pie Margot, le pinson Guillaume, le troglodyte Bertrand ou Robert, le râle d’eau Gérardine, le chevêche Claude, le grand duc Hubert, le corbeau Colas, le cygne Godard… »
Claude Lévi-Strauss, la Pensée sauvage, Plon, 1962 (avec 24 illustrations dans le texte) [p. 266]
Libellés :
… et des poussières…,
plumes,
tricentenaire
samedi 29 novembre 2008
vendredi 28 novembre 2008
transit
L’opposition ou le carré Mercure-Saturne dénote-t-il une inappétence intellectuelle et par suite une paresse de l’esprit, ou, au contraire, une boulimie mentale, une avidité de l’intelligence ? Dans une classe, ceux qui le possèdent sont les derniers et les premiers. Dans quel cas la dissonance de Saturne bloque-t-elle la tendance de la planète qu’il aspecte, et dans quel autre lève-t-elle, au contraire, l’inhibition pour laisser passer une tendance qu’il infantilise ? De même, sait-on quand la conjonction Vénus-Uranus exprime une disposition au coup de foudre et quand elle dénote la répression des sentiments ? Sans doute, l’inhibition et l’explosion d’Uranus sont l’expression de deux moments d’un même processus, mais Uranus n’explose pas toujours.
p. 350 [1961]
Libellés :
1960,
cleptomanie,
Comme noté,
En cornet,
homophonie,
Orthotypographie,
pop
mardi 25 novembre 2008
lundi 24 novembre 2008
Perse, Nishapour, XIe-XIIe siècles
Elle était nue.
Elle était nue et nue et large au lit ; ample et précise dans le flottement des hanches, silencieuse et concentrée dans l’amour. Comme une déesse hindoue, partout à la fois.
— Schahine, combien êtes-vous ?
— Je suis voisine de une ; par le milieu.
Elle ajouta rêveuse : « Mais dis-moi, Khayyam, au juste, est-ce la poésie qui t’intéresse, ou le cul des poétesses ? »
Jean-Yves Lacroix, le Cure-dent, Allia, août 2008, p. 69.
dimanche 23 novembre 2008
probabilités
jeudi 20 novembre 2008
autre écureuil
mardi 18 novembre 2008
un chef-d’œuvre de la symétrie
lundi 17 novembre 2008
dimanche 16 novembre 2008
vendredi 14 novembre 2008
… oulipien occasionnel, Papou itou, régent du Collège de ’Pataphysique, isidoreducassien…
Au Philo’s bar.
— Heidegger, un beau salaud ! dit madame Josette en rendant la monnaie sur une soucoupe.
— Holà ! fait René. Faut pas cracher sur Sein und Zeit. Y’a des choses.
— Un beau salaud tout de même. Hein ? son Discours du Rectorat, qu’est-ce que t’en dis ? ajoute le garçon en rinçant les tasses.
René hausse les épaules et mire son verre de blanc :
— N’empêche.
La Compagnie des zincs, Éd. Climats (2000)
François Caradec (1924, Quimper - 13 novembre 2008, Paris)
jeudi 13 novembre 2008
mnémotechnie
lundi 10 novembre 2008
dimanche 9 novembre 2008
samedi 8 novembre 2008
prédispositions
Étant enfant, j’étais sujet aux hallucinations. Une fois en me réveillant tôt le matin, je vis des petits bonshommes jouer dans le fortin que j’avais construit. Je ne ressentis aucune peur, seulement une sensation de calme et d’émerveillement. J’avais souvent une autre hallucination ou cauchemar qui concernait des « animaux dans le mur» et qui apparut dans le délire d’une fièvre étrange et non diagnostiquée que j’eus vers quatre ou cinq ans.
William S. Burroughs (1914-1997), Junky, prologue.
(É. O., 1953, New York ; traduit de l’américain par Catherine Cullaz et Jean-René Major, 1972, édition revue et complétée par Philippe Mikriammos, Gallimard, coll. « Folio », 2008, p. 20.)
mardi 4 novembre 2008
samedi 1 novembre 2008
BOUCHERIE HIPPOPHAGIQUE
présentés sur des feuilles glacées rose pelliculées (la littérature orale enfantine ça nous emballe)
— sur le plat de la paume du traiteur
(qui a aussi du cervelas et du museau) :
quelques ronds de saucisson (— de cheval : évidemment !)
un pur-sang ? un bourrin ?
une pouliche ? un dada ?
— on en viendrait jusqu’à se traîner à ses pieds pour lui lécher dans la main.
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(Photo : Ljcybergal / Flickr / licence Creative Commons)
jeudi 30 octobre 2008
AIGU
• Les noms propres sans accent sur le « e » sont :
— Clemenceau
— Femina (prix)
— Pechiney
— Perec (Georges)
— saint Remi
— Trenet (Charles)
Libellés :
Miss… c'est l'année,
Orthotypographie
mardi 28 octobre 2008
histoire hot
samedi 25 octobre 2008
vendredi 24 octobre 2008
mercredi 22 octobre 2008
précision post-préliminaire
Non pas un totogramme (nom réservé aux petits billets doux, — secrets d’alcôve —, aux messages intimes de Victor H. [Toto, Totoche, Totor… ] adressés à Juliette D. [sur plusieurs décennies])
— mais bien un TAUTOGRAMME, « texte dont tous les mots commencent par la même lettre ».
— mais bien un TAUTOGRAMME, « texte dont tous les mots commencent par la même lettre ».
lundi 20 octobre 2008
récession
En ces temps économiquement difficiles, nous étions contraints de payer — au black ! — pour pouvoir obtenir nos bulletins de salaire, dont les sommes en case TOTAL apparaissaient en négatif !
mercredi 15 octobre 2008
franchise
Fabienne — femme fatale,
Françoise — fille facile,
Fanny — Funny Face,
Florence — fleur fragile,
Frédérique — folle favorite,
facilitent fantasmes frigides, frustrés, fatigués, flapis, flasques…
Folies, fixations, fantaisies
— froufrou, fanfreluches, fétichisme, fellation, frénétisme, frotti-frotta, fouets, fessées, flagellations, fermes ficelages, fist fucking… —
facturées (fric : F.F.).
dimanche 12 octobre 2008
Sopha
samedi 11 octobre 2008
« Ainsi pas même ; ce ne fut : naïf, je commençais à m’y complaire. »
Une nouvelle courut, avec le vent d’automne, le marché et s’en revint aux arbres effeuillés seuls : en tirez-vous un rétrospectif rire, égal au mien ; il s’agissait de désastre dans la librairie, on remémora le terme de « krach » ?
Stéphane Mallarmé (1842-1898)
Quant au Livre, « Étalages »
(c'est nous qui avons ajouté le gras)
Stéphane Mallarmé (1842-1898)
Quant au Livre, « Étalages »
(c'est nous qui avons ajouté le gras)
jeudi 9 octobre 2008
mercredi 8 octobre 2008
dimanche 5 octobre 2008
samedi 4 octobre 2008
Eblouissante Entrée
Elle écrit en encre espagnole :
Evénement étonnant !…
Etienne est en Egypte ! (effacés Equateur, Estonie, Ethiopie… !)
Elégamment, Esmeralda envoûte Emeric, et Elvire ergote encore.
Eric enseigne efficacement Esope et Erasme.
Evelyne, elle, est étrangement évaporée ; elle erre en esprit ; elle étudie Euripide, Epictète, Empédocle et Euclide.
Esther, elle, espère — évidemment !
jeudi 2 octobre 2008
à la hache
Pour conclure en livrant mon « opinion », mon « sentiment », comme on nous demandait de le faire au lycée alors qu’on ne possédait rien — et qu’il s’agissait surtout d’apprendre à dissimuler ça, ce ça, ce sale, ce vide et cette panique du vide, puis-je avouer mon peu de goût pour Hortense ? tandis qu’Henrika, Hélène, Louise, Léonie, Lulu, Anne, madame et Madame *** sont encore plus belles après le dévoilement et les outrages, si sonnantes et trébuchantes qu’elles pourraient m’arrêter.
Pierre Le Pillouër, Trouver Hortense, Éditions Virgile, collection
« Ulysse/Fin de siècle », 4e trim. 2008, p. 138.
(reçu ce jour)
lundi 29 septembre 2008
Trio
première image, première planche, l'Épatant, 4 juin 1908
Louis Forton
_ _ _ _ _ _ _ _ _
[…]
Ribouldingue est « sérieux comme un gorille qui boulotte une puce » (page 69), ce qui ne l’empêche pas de se boyauter « tel un chapeau-claque qui aurait des coliques hépatiques » (page 141). S’il le faut, il « aubade » un adversaire « comme il aurait traité une langouste atteinte de la varicelle » (page 64).
Croquignol adresse un signal à ses compères en modulant un léger sifflement, « le sifflement du boa qui apprend à jouer du cor » (page 62). Devant la réprobation des ministres limogés, il reste « flegmatique comme un hérisson » (page 262).
Filochard s’enfuit « avec la précipitation d’un zèbre qui va rater son train » (page 95).
Croquignol et Ribouldingue se tire-bouchonnent « comme des anguilles atteintes de coliques de plomb » (page 251).
[…]
Thieri Foulc, Provéditeur-Éditeur Général
« Les Pieds-Stylés », in Viridis Candela, le Correspondancier du Collège de ’Pataphysique, 8e série, n° 5, 15 septembre 2008 (vulg.), page 18.
Louis Forton
[…]
Ribouldingue est « sérieux comme un gorille qui boulotte une puce » (page 69), ce qui ne l’empêche pas de se boyauter « tel un chapeau-claque qui aurait des coliques hépatiques » (page 141). S’il le faut, il « aubade » un adversaire « comme il aurait traité une langouste atteinte de la varicelle » (page 64).
Croquignol adresse un signal à ses compères en modulant un léger sifflement, « le sifflement du boa qui apprend à jouer du cor » (page 62). Devant la réprobation des ministres limogés, il reste « flegmatique comme un hérisson » (page 262).
Filochard s’enfuit « avec la précipitation d’un zèbre qui va rater son train » (page 95).
Croquignol et Ribouldingue se tire-bouchonnent « comme des anguilles atteintes de coliques de plomb » (page 251).
[…]
Thieri Foulc, Provéditeur-Éditeur Général
« Les Pieds-Stylés », in Viridis Candela, le Correspondancier du Collège de ’Pataphysique, 8e série, n° 5, 15 septembre 2008 (vulg.), page 18.
samedi 27 septembre 2008
Duo
Dieulefit (département : Drôme), dimanche dernier (deux décembre), deux diplomates danois dînaient, devisant des dernières dispositions, débattant Denis Diderot…
Damien, désirant de délectables desserts, demanda doctement des divorcés, des dattes, des douceurs diverses.
Désiré — discrètement — dit : « Demain, digérerons, dormirons. »
jeudi 18 septembre 2008
en langues
André Martel
La Djingine du Théophélès
(& les Corps de Dames
de Jean Dubuffet)
Cheval d’attaque
Achevé d’imprimer le 30 septembre 1975 par Pierre-Jean Balbo à Joinville-le-Pont
in-8° carré br. [non paginé, 72 p.]
Libellés :
cleptomanie,
En cornet,
le facteur cheval,
Orthotypographie
mercredi 17 septembre 2008
Ce choc ! Cette castagne !
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