lundi 24 novembre 2008

Perse, Nishapour, XIe-XIIe siècles


Elle était nue.
Elle était nue et nue et large au lit ; ample et précise dans le flottement des hanches, silencieuse et concentrée dans l’amour. Comme une déesse hindoue, partout à la fois.
— Schahine, combien êtes-vous ?
— Je suis voisine de une ; par le milieu.
Elle ajouta rêveuse : « Mais dis-moi, Khayyam, au juste, est-ce la poésie qui t’intéresse, ou le cul des poétesses ? »

Jean-Yves Lacroix, le Cure-dent, Allia, août 2008, p. 69.

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