« Les visions provoquées par le haschich, les mosaïques étincelantes apparaissant sous les yeux des adeptes de la mescaline, l’orgasme anéantissant dans la tête des épileptiques, l’étonnement enchanté des amateurs d’autostéréogrammes quand, par chevauchement des lignes et des couleurs, se révèlent les symboles cachés, tridimensionnels et étincelants comme s’ils étaient de cristal, l’état de satori atteint par le bouddhiste zen quand il comprend après des années d’efforts et de torture qu’il n’y a aucune contradiction dans le koan et que l’esprit est libre comme l’oiseau, le rire pur de l’enfant de deux ans et tous les bonheurs qui nous sont permis, ne rendent compte que de très loin du soulagement accablant que ressentent, selon leurs propres dires et quand ils ont été en état de le faire, lorsque volent en éclats le crâne et le thorax les retenant prisonniers, ceux qui ont vu le tesseract. » (p. 445)
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