septembre 2014
MONSTRE VEGETAL
écologie de l’imaginaire
VI / passe-moi par-dessus tous les bords
(dos)
Il faut que tout meure ou que tout change.
On est à l’automne du monde. La végétation des âmes est interrompue et l’hiver approche avec toutes les épouvantes.
vivant en guerre
mort en paix
(quatrième)
Sixième floraison
truffée
d’horrifiantes glaçantes photographies de gueules cassées — ou serait-ce l’effet de la Syphilis ? fleur malade et vénéneuse — pour saborder le centenaire de la Première Boucherie mondiale (première fois qu’un conflit touche le monde en son entier — mais nous ferons mieux), où les bouches sont des trous informes ;
d’un cahier de vingt-trois photographies — Ni fleurs ni couronnes, tatouages & scarifications — en couleur (tendance rouge), autoportraits risqués de Marie L. ;
d’un extrait de la lettre (« une œuvre sans censure, crue, brute et monstrueuse ») publiée par les éditions de la Contre-Allée de la Tchèque Jana Cerna à Egon Bondy, intitulée Pas dans le cul ce soir (qui mérite beaucoup mieux que son titre) ;
un acte de sauvagerie tendre qui s’accompagne de (très) longs entretiens (avec Benjamin Hennot, Anna d’Annunzio et Lilith Jaywalker) ;
soit trois cent vingt pages, je cite, « sous la pression des gaz qui se forment à l’intérieur du cadavre »...
1 commentaire:
...aujourd'hui, Pas dans le cul aujourd'hui.Et non ce soir.
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