samedi 9 avril 2011

d’une obsession...

Un tel luxe n’est pas donné à tous : l’évêque entretenait des rats à grands frais, et, dans des salles pavées d’entonnoirs, tout un sérail d’ivrognes, dont il imitait les discours.
« Vous croyez, dit-il à Faustroll, qu’une femme peut être nue ? À quoi reconnaissez-vous la nudité d’une muraille ?
— Quand elle est dépourvue de fenêtres, portes et autres ouvertures, professa le docteur.
— C’est bien conclu, reprit Mensonger. Les femmes nues ne sont jamais nues, et principalement les vieilles. »
Il but un grand trait à même la carafe, dont le point de sustentation au visqueux tapis s’érigea, comme une racine dont on viole la sépulture.


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… au chapitre « Boire »

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