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Partout il y a creux et partout promontoire
Et lacs silencieux reflets de nos regards
Et marais salés et fongeux
Liesse du cœur et repos de l’âme
Amants du premier soir et du premier matin
Ne sont pas différents de la terre
Semblables parfaits aux prairies et sous-bois
Tout ce qui suinte et sent les attire et les retient
Ils vont à l’étreinte comme à leur source
En même temps qu'à leur fin
Ils ne sortent pas du commencement
Et n’ont l’air de mourir que pour mieux renaître
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Les Premiers-Nés
texte de Claude Louis-Combet
photographies d’Elizabeth Prouvost
Les Âmes d’Atala, Lille
2021, 102 p., tirage limité à 100 exemplaires
1 commentaire:
Les premiers de l'an ne sont pas deux rapides
mais Combet, jadis célébré par Proust à l'inverse qu'Ubu tonitrua Cambronne,
est un poète fascinant, noir et inquiétant,
et Ian Geay saura toujours nous surprendre grâce aux recoins de sa besace inépuisable.
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