(É.O., Éditions Scribner, New York, 1922)
(traduit par Louise Servicen, 1964)
(traduit par Marie-Claire Pasquier, 2012)
À deux heures, la voiture de Richard Caramel se gara devant leur porte et, quand il sonna à l’interphone, Anthony emmena Gloria dans l’ascenseur et l’accompagna jusqu’au bord du trottoir.
Elle dit à son cousin qu’il était un amour de lui faire faire une balade en voiture. « Ne sois pas idiote, répondit Dick d’un air détaché, ce n’est rien. »
Mais il ne le pensait pas, ce qui était bizarre. Richard Caramel avait pardonné de nombreuses offenses à de nombreuses personnes. Mais il n’avait jamais pardonné à sa cousine, Gloria Gilbert, une phrase qu’elle avait prononcée juste avant de se marier, sept ans plus tôt. Elle avait dit qu’elle n’avait pas l’intention de lire son roman.
Richard Caramel s’en souvenait — il s’en souvenait fort bien depuis sept ans.
(P.O.L, 2021, 624 p. — p. 604)
1 commentaire:
(on va le lire, tiens) (mais plutôt en folio je suppose) (ça va mal le fric tsais) (enfin à bientôt ptêt : j'y vais plus dans le quartier...)
Enregistrer un commentaire