[…] Ce qui m’effraie le plus pour ma part, c’est que – quels que soient les progrès très réels que tu as pu faire en orthographe – tu ne parviennes pas à éviter certaines fautes très graves et du plus mauvais effet parce qu’elles font aussitôt douter de tes connaissances élémentaires en grammaire. En voici des exemples : « voit-tu », « tu m’avait », « je faisai », « que tu comprenne », « je savait », etc. […]
Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 28 juillet 1951
[…] J’estime même que tu devrais t’astreindre chaque jour à une dictée d’une quinzaine de lignes : il est, en effet, hors de doute que l’orthographe est, par les personnes qui ont corrigé et corrigeront ton devoir de français, tenue en bien plus grande considération que ce n’est le cas dans l’enseignement secondaire et même supérieur. Serait-ce si désagréable qu’Yves prenne la peine de te dicter ces quelque lignes et de t’expliquer un peu ce que tu persistes à ignorer – c’est sûrement cela le plus choquant – du côté des conjugaisons ? […]
Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 13 juillet 1956
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