mardi 21 avril 2009

relais


La Lucarne des écrivains
115, rue de l'Ourcq — Paris, XIXe arr.

01 40 05 91 29
Métro Crimée, ligne 7

http://lucarnedesecrivains.free.fr/


Le paradis des cochons, vous connaissez ?
La pêche au bonheur, vous l'avez pratiquée ?
Eh bien ce paradis ou cette pêche, vous les trouverez
sous différentes formes à
La Lucarne des Ecrivains, cette semaine.

Armel Louis

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je voulais


Quand on est petit la vie est vraiment facile et parfois on fait des rêves en plein soleil
Je voulais Vivre !

Je voulais vivre éternellement, je voulais vivre !
Je voulais être tranquille, je voulais !
Je voulais que les gens, noirs, blancs, rouges, jaunes, aient des cœurs
Je voulais !
Je voulais que mon âme connaisse la paix
Je voulais !
Je voulais être clever ! je voulais !
Je voulais être pardonné, éternel
Pardonne-moi malgré mes péchés !
Je ne voulais pas sortir du ventre de ma maman mais au bout de neuf mois, j’étais obligé de sortir
Je ne voulais pas !
Je voulais que les gens m’appellent : accident je voulais !
Je ne voulais pas vivre ! mais Dieu m’a donné la vie car il m’aime. Est-ce que c’est vrai ? Je voulais savoir !
En fait je voulais partir mais mon créateur m’a dit qu’il est encore tôt !
Je ne voulais pas être un clochard
J’ai peur, secourez-moi si je mérite !
Help, help, help !

Le 23 mai 2002 Sergio Paulo Dos Santos

Anonyme a dit…

Je poursuis
Dans la ville
L’invisible, l’arabesque
Le plein, le vide, le fil

La ville s’embarque
De cloche-pied à flaques

Je jette
Dans les miroirs
Les dés, l’idée, les fées

La ville en ricochets
s’incline à nos reflets

Je devine
Dans l’échancrure
Le deux, le feu, l’histoire

La ville m’embrasse
Je suis la trace

De serments en sentiments
Dans l’invisible
Je garde les dés-clés de nos regards
Pour ne plus rien donner au hasard

Maria Balma

Anonyme a dit…

Paradis

Doux soleil en confettis
De grigris en fine pluie
Bulles noires gelées
propres et bien rangées
Et l’eau dans tout ça ?
On ne s’en soucie pas ?
Il a croqué la pomme
Et la montre à tout va.
Fusillez le paria !
Attrapez l’indélicat !
Un morceau pour toi
Un morceau pour eux
Rouge-argent pour le jeu
Rouge-file en fin de bleu
Et les animaux dans tout ça ?
Invisible comme la verdure
D’un monde fustigeant la nature
Ils courent derrière lui
Sous l’horloge de midi
Comme après Un paradis
De grisgris en fine pluie

eleonore flebulle