C’est un grand (b/h)on(h/n)eur d’avoir été convié par Ian Geay (glouglous) à rejoindre — d’un plongeon ! — le pléthorique sommaire (Jean Lorrain, Laurine Roux, Anna d’Annunzio, Yves Letort, Éric Dussert, Christophe Esnault…) de la neuvième livraison — ou « immersion » — d’Amer, revue finissante, Lille, 480 pages, 504 grammes, avril 2021, thème : « Eaux, lavement littéraire » (baignades et noyades), textes, nouvelles (crues), cours de natation (l’Art de nager appris seul en moins d’une heure), entretiens (Sarah Haidar) plus ou moins fleuves (cent deux questions posées), articles critiques (« Faire la planche, posture fin-de-siècle »), rivières de diamants, vague à l’âme, lacs ou méandres, courants et marées, tempêtes et pot-au-noir, dessins, images, photographies, portfolios (Pole Ka), chroniques attendues (« De bruit et de fureur », « La revue des revues »), couverture de Jean-Luc Navette, poster (wOOlf) en prime, dont la quatrième — Rachilde, La Tour d’amour — écrit :
Quand la vague se recroquevillait sur elle-même, on découvrait des trous, des vieux trous de dents gâtées, et cela sentait la marée, âprement, avec un surgoût de sang pourri.