« Il est vrai que j’ai avec les noms propres un rapport qui m’est énigmatique, qui est de l’ordre de la signifiance, du désir, peut-être même de la jouissance. La psychanalyse s’est beaucoup occupée de ces problèmes, et l’on sait très bien que le nom propre est, si je puis dire, une avenue royale du sujet et du désir. Je reconnais cet attachement à la fois amoureux et énigmatique aux noms propres, notamment aux noms propres de mon enfance. »
Vingt mots-clés pour Roland Barthes
« Noms de personne, pronoms personnels »
Le Magazine littéraire, février 1975
repris in le Grain de la voix (1981), p. 202-203
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