Un livre qui commence par :
Il fut un temps — que les moins de cent ans ne peuvent pas connaître — où la poésie était partout. On la trouvait dans une multitude de petites revues qui lui étaient consacrées, mais aussi dans les journaux, jusqu’en première et dernière page des quotidiens, où elle servait aussi bien à commenter l’actualité qu’à vanter tel savon ou telle pastille contre la toux.
(Grégory Haleux, préface, p. 7)
qui rassemble cinquante contes de la prétendue « Belle Epoque » mettant en scène la figure du poète — « le poète bourgeois, le poète fonctionnaire, le poète de province, l’amoureux, le débutant, l’arrivé, l’oublié, le Prince des poètes, le chef de file avant-gardiste… » —, exhumés par un grand amateur et phantastique lecteur,
et qui se termine par
Jules VINCENT (?-?). Nous ne savons rien sur cet auteur, qui signe quelques contes, dans La Lanterne, en mai-juin 1914…
(G. H., « Les auteurs », p. 281)
ne peut être que foncièrement excitant.
1 commentaire:
Merci :)
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