Rolland convertissait la phénoménologie entière des forces physiques en équations, et à peine notre éminent professeur de physique nous avait-il présenté les lois de la réfraction, des pressions hydrostatiques ou des potentiels électriques, que mon camarade exécutait d’étranges ballets avec les xxx, les yyy et les zzzz sous les vastes auvents des racines, ou faisait défiler des armées de polynômes aux ordres des coefficients, redressant les bannières des exposants et poussant les vélos sans guidon de l’infini : ∞. Bien entendu, Rolland était le meilleur étudiant de notre département, et nos camarades l’avaient affublé du sobriquet de docteur Xyz.
Clemente Palma
XYZ, roman grotesque
traduit de l’espagnol (Pérou) par Samuel Monsalve
(Allia, août 2018, p. 16)