Je paresse également beaucoup trop
Dans cette Grèce où je n’existe pas
Où j’aime et je vis presque malgré moi
A la taverne pendant le repas
Je ne m’exprime qu’avec peu de mots
Et souris pour avoir l’air d’être là
Je suis désormais sans ressources et
Je n’écris que peu – j’attends que ça vienne –
« Soleil », « Vassiliki » ai-je noté
Dans mon carnet taché de mer Ionienne
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Les Heures grecques (cinquante dizains en décasyllabes)
Guillaume Decourt
Editions LansKine, 2015
(64 p., 12 €)
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