Engravé au primaschiste des écroules,
Geyse dans les fabules remémores,
Paléo, paléo Antélopicus des Milmilaires !
Qual fiérallant vecta cottécaille !
Vigorance de ta têtangule en fonçaflèche !
Frémillance d’orguille àton nervocodal !
Tes pharazieux enfascinaient les maragrouilles.
Des myrielles d’animaculs s’emproissaient dans ta magnétise.
Cétètoi la majœuvre de la Créate,
Paléo, paléo Antélopicus des Milmilaires !
T’avais la certe de tiendrentoi la réalise de la Perfecte Absole.
Teussavaispas qu’en succède àton existe, la chaînatisse de l’Évolucosme s’encaminerait danleu mieuzencor du plusavant.
Povéra vanite d’un monstruosus, empireur des océaniques en hun peutitemps queucèrien dans les géosoraires !
Éjordhui, tè plucune traçure d’ombrune dans l’éternabsence !
Paléo, paléo Antélopicus des Milmilaires !
André Martel, Œuvre paralloïdre
Textes réunis et présentés par Brice Liaud
Illustration de couverture : Benoît Jacques
On verra bien (Limoges), 2025, 428 p., 22 €
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« Antélopicus », in Le Mirivis des Naturgies (1963) [p. 168]