dimanche 29 septembre 2024

pour remercier

 


Daniel (&/ou Marcel)


pour ce n° 23/30

jeudi 26 septembre 2024

« Vivre sans être tabassé par le réel »


Quelle décision avez-vous prise ce matin ?

Renoncer à vivre est difficile quand il reste tellement de textes revigorants à lire.


Quel risque de tout perdre avez-vous activé ce matin ?

Perdre la vie est moins pénible que de perdre ses clés au vu du tarif des serruriers. J’enfonce les plus splendides portes ouvertes en désignant comme vivants et libres ceux qui ne s’installent jamais, qui, demain, seront déjà ailleurs.


Et vous, pourriez-vous énoncer une pensée ? Exprimer une colère ? Une rage ? Un émerveillement ? Avant que l’on vous torture et vous assassine, serez-vous un instant audible pour un ou quelques rares ?

Tout baigne. Personne n’est aliéné, chacun, chacune nage dans une eau cristalline parmi les poissons colorés et les algues si vertes.

[...]

Écrire est-il le dernier moyen acceptable de refuser les combats ?

J’écris une étude sur le racisme d’État sur un confetti que je replace ensuite dans le sac avec les autres confettis, voilà ma démarche et ma stratégie de lutte, ma guérilla urbaine.



Christophe Esnault

L’insuccès est-il stimulant ?

Tarmac éditions (Nancy)

2024, 56 p.

lundi 16 septembre 2024

viatique

 


(... petit voyage...)

vendredi 6 septembre 2024

pas – passe – passage



Un argument surprenant, il y a cent ans, en faveur d'un système américain de division des rues : « Pauvres professeurs ! qui enseignez la morale et les belles lettres, vos noms aux petites lettres noires sont au coin d’une rue au-dessus d’une borne. Le nom de ce bijoutier resplendit en mille feux ; il étincelle comme le soleil, il est à vendre, mais il est cher. »

Mercier, Le Nouveau Paris, IV, p. 74-75



Walter Benjamin, Paris, capitale du XIXe siècle, « le livre des passages », traduit de l'allemand par Jean Lacoste, Les Éditions du Cerf, 976 pages [ici, p. 536, « P. Les rues de Paris »]