lundi 13 février 2012

Délie, ris, homme très mince !

photo : Marcel Bovis (1934)  Facie Populi (via pop9)


Il abuse des mélanges se lit il a bu d’aimer l’ange ; l’aviné se croit arrivé au septième ciel.

Ethylique : est-il… hic ?

Intempérant ; un temps, perd rang ; l’homme ivre est sorti du rang.

Quand il a bu trop de cassis, ne dit-on pas qu’il est cassé ?

Trop de vin rouge aligoté, qu’il est vain, rouge, à ligoter !

Quand il a bu trop de rhum, il devient sur-homme.

Trop d’absinthe, il devient absent.

Il ne tient plus debout signifie il ne tient plus les deux bouts.

Il commande une Desperados ; il désespère, l’ado ; l’homme qui s’adonne à la boisson n’est pas encore adulte.

Je suis bourré ; je suis las, bourré ; je suis labouré

Je suis rond comme une queue de pelle, et non bonne comme un beuh de Chelles

Quand il en tient une bien bonne, souvent il retient sa bonne (car quand il ne sait plus où il habite, il ne sait plus où il a bite).

— Tequila ; t’es qui, là ?

Hé, Manu, hèle la vinasse ! non pas Emmanuel Levinas

Eau-de-vie ; Ô ! deux vies… l’homme ivre voit double après un triple-sec

Nous allons boire à tire-larigot, ou attire-la à Rigaut, c’est un appel au suicide.

4 commentaires:

  1. Magnifique ! Vu les références à la Desperados et à Lévinas, ce ne peut être du Brisset, mais ça y ressemble fort.
    Ou alors Maurice Scève : Délie rit, yo ! Meute : raie mince

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  2. Aïe, pardon : je remarque seulement maintenant le nom du bistroquet !

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